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Peinture au couteau

Le couteau se présente sous la forme d’une petite « truelle de maçon ». Utilisé à l’origine pour étaler les couleurs sur la palette, les impressionnistes sont les premiers à en faire usage directement sur la toile et les peintres modernes en feront un outil incournable de la peinture au XXème siècle. 

Comparé au pinceau, le couteau a, en effet, trois atouts majeurs : 

- Il préserve l’éclat des couleurs, en évitant de trop les mélanger (il reste des bleus et des jaunes « purs » dans les verts, par exemple), ce qui crée un effet de vibration des tons 

- Il permet un haut de niveau de réalisme, sans « dessiner » les motifs à proprement parler, en imitant simplement le mouvement naturel des choses (un geste rapide et enlevé pour des végétaux, des touches appuyées pour les pierres d’un muret…)

- Il conduit à un tableau en relief, le couteau laissant de la

« matière » sur la toile, notamment la peinture en couche épaisse pour les motifs de premier plan, ce qui accentue le côté vivant de l’ensemble.

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« Il n’y a pas d’art sans le métier. Le métier, c’est le pilier, la solidité de l’art.

C’est la chose qu’on ne peut apprendre qu’en mettant la main à la pâte, petit à petit »

- Auguste RENOIR

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